L’anodisation sulfurique dure forme par électrolyse, dans un bain de traitement froid (- 5 à +5°C), une couche d’oxyde d’aluminium (AL2O3) dure et d’épaisseur pouvant atteindre 100 µm (selon la nature de l’alliage d’aluminium).
La couche d’oxyde d’aluminium (AL2O3) permet :
- Une augmentation substantielle de la dureté superficielle de la pièce jusqu’à 700 Vickers (en fonction de l’alliage d’aluminium).
- Une forte augmentation de la résistance au frottement et à l’usure.
- Une amélioration du coefficient de glissement.
- Une protection contre la corrosion (jusqu’à 500 h de BS ISO 9227).
- Une amélioration de la résistance thermique de la pièce.
- Une remise en cotes possible sous certaines conditions.
- De générer une couche électriquement isolante.
- Une rectification après traitement est possible (mise en cote, état de surface).
Un colmatage aux sels de bichromate améliore la tenue à la corrosion (secteur maritime), dans ce cas le traitement ne répond plus à la directive RoHs.
L’anodisation dure peut être colorée, la couleur noire prédomine, d’autres teintes sont également disponibles.
L’anodisation dure peut être réalisée avec épargne.